Il y a quelques jours chez Les Roues de Lilou, nous avons eu une demande particulière. Une agence réceptive avec laquelle nous travaillons régulièrement nous a demandé d’organiser une balade en vélo à assistance électrique au départ de St Jean de Luz (et plus précisément au Grand Hôtel Loreamar) pour aller jusqu’au port de Pasajes, petit port de pêche industriel typique du Pays Basque espagnol, pour une entreprise qui organisait un séminaire.

Le rendez-vous était donc donné pour nos 12 participants qui avaient choisi d’utiliser les vélos à assistance électrique Pedego. Ces Beach Cruiser californiens aussi colorés et stylés que puissants permettent de parcourir de grandes distances et surtout de pouvoir monter des côtes importantes… Heureusement parce que l’itinéraire que nous avions choisi passait par la montagne du Jaizquibel et ses 1000 mètres de dénivelé.

La route que nous avons empruntée est magnifique. Elle passe sur le flanc Nord-Ouest du Jaizquibel et offre un panorama incroyable sur l’océan atlantique et les montagnes du Pays Basque. Cette sortie s’est déroulée mardi dernier, le 17 avril. Nous avons eu la chance de profiter d’une journée magnifique, grand ciel bleu et températures estivales.

Lorsque le groupe arrive, il découvre les vélos devant la magnifique baie de St Jean de Luz, encore calme à cette heure matinale. On débute le briefing : prise en main des vélos, on règle les hauteurs de selle, on ajuste les casques, et on récupère les valises des voyageurs grâce à notre camion qui suivra le périple tout au long de la journée au cas ou il y aurait une crevaison, un problème de batterie, etc…

Comme à chaque départ, on devine pas mal d’incertitudes et d’inquiétude de la part des participants qui ont peur de ne pas parvenir à relier une telle distance ( 40km ) avec une montagne à gravir et un grand dénivelé. Au départ, les sourires sont un peu crispés mais dès les premiers mètres, en découvrant la puissance de nos vélos, les sourires deviennent tout de suite plus décontractés ! La traversée de Saint Jean de Luz se déroule facilement, un premier regroupement a lieu à Ciboure pour voir si tout le monde est à l’aise avec son vélo, avant de repartir.

On roule sur la piste cyclable que l’on partage avec les piétons. Elle contourne toute la baie de Saint Jean de Luz et nous laisse profiter d’une vue incroyable : eau claire, ciel bleu, … Avec des températures estivales, tout est fait pour passer une journée exceptionnelle dans ce décor idyllique. On arrive rapidement au port de Socoa, on enchaîne sur la route de la corniche qui est une route assez étroite et fréquentée. On met l’assistance du vélo à 5 (forte), et c’est donc à 25 km/h que nous entamons la traversée St Jean de Luz Hendaye par la route de la corniche.

Le peloton s’étire, et derrière, première panne mécanique ! Le tandem a déraillé… Heureusement, Alek, notre mécano qui nous a suivi avec le camion, répare le vélo et assure donc parfaitement le SAV. Nous voilà donc repartis ! Les 10 km qui séparent St Jean de Luz et Hendaye sont avalés à la vitesse de l’éclair. On double les cyclistes dans les côtes, les participants s’amusent de cette facilité à laquelle ils peuvent évoluer sur ce type de montée. Nous voilà enfin arrivés à Hendaye où un beau spectacle s’offre à nous, des vagues, des surfeurs, du beau temps … Pour profiter au mieux de la vue et des plages d’Hendaye, on réduit le niveau d’assistance, tout en continuant sur notre itinéraire. On arrive rapidement à la baie de Txingudi, avec un premier passage technique où un briefing sera nécessaire pour surmonter un obstacle (certainement l’un des plus techniques de la rando).

Une fois passé le village d’Hendaye, on longe la Bidassoa, sur les passerelles en bois aménagées spécialement pour profiter de l’espace et du décor très agréable, où les familles se promènent, les sportifs s’entraînent, …

Nous arrivons au niveau du pont matérialisant la frontière, ou nous donnons nos derniers coups de pédale avant de nous retrouver en Espagne, où Irun et Fontarrabie nous attendent. Ce n’est pas la partie la plus agréable du circuit puisqu’il n’y a pas de pistes cyclables, on doit donc partager la route avec les voitures.

Quelques kilomètres rapidement parcourus ou nous nous sommes arrêtés pour prendre un café dans la vieille ville de Fontarabie, sur la place principale, devant le parador, avec vue sur la baie de Txingudy. C’est l’occasion de se poser pour profiter de l’instant, de remettre de la crème solaire et prendre quelques photos avant de se remettre en selle.

Nous voilà repartis pour cette dernière ligne droite ! Le plus spectaculaire : la route du Jaizquibel qui nous mènera jusqu’à Pasajes. Nous profiterons d’un stop à la la chapelle de Guadalupe pour vérifier les batteries et refaire le plein d’énergie si besoin. Le camion et Aleksandre sont là sur le parking. D’un œil avisé, on vérifie avec Aleksandre toutes les batteries et on change celles qui sont inférieures à 50%. Pendant l’ascension du col, tout le monde rigole de pouvoir monter avec tant de facilité. Arrivés au sommet, nous profitons du panorama et prenons quelques photos avant de redescendre vers Fontarabie. La vue est exceptionnelle, le paysage magnifique. Perchés entre 600 et 700 mètres d’altitude, on devine le port de pasajes en contrebas, avec une vue plongeante sur l’océan.

Les derniers kilomètres sont constitués d’une série de lacets où il est important de tempérer la vitesse pour franchir facilement les virages en épingle qui se succèdent. Christophe reste devant pour mener la danse et assurer le bon rythme en sécurité.

12h30 : nous sommes arrivés à Pasajes ! Tout le monde a le sourire et est extrêmement content d’avoir terminé ces 40 km au guidon de nos vélos pendant ces 3h30 de chevauchée sur nos vélos électriques Pedego… une expérience exceptionnelle !

Et vous, si vous tentiez l’expérience ?